Titre du livre : ARISTIDE la butte meurtrie (Vauquois 1914-1918)
Auteur : Jean-Louis RIGUET
Date de première publication : 2014
Éditeur : Éditions Dédicaces
Nombre de Pages : 164
Numéro ISBN 978-1-77076-399-9

Libre disponible chez l’éditeur : Éditions DÉDICACES
Les libraires ont la possibilité de se le procurer directement sur ce site ; un onglet spécifique est prévu à cet effet avec les conditions habituelles.
 
Le genre :
 
Le livre est un roman. Il s’agit d’un roman historique relatant la vie d’un homme et d’une famille pendant la guerre.de 1914-1918, sur la Butte de Vauquois.

Le cadre :
 
Aristide est le petit-fils de Louise et Jean-Baptiste qui étaient les amis d’Augustin qui s’est illustré à Loigny-la-Bataille pendant la Guerre de 1870, au Château de Villeprévost. Ces faits historiques sont contés dans un roman, Augustin ma bataille de Loigny, publié aux éditions Dédicaces.

Aristide a 20 ans à la déclaration de la Guerre de 1914. Il se trouve enrôlé dans un régiment qui va combattre sur la butte de Vauquois, près de Verdun et du massif de l’Argonne. Vauquois, un haut fait de guerre pour les Orléanais ! Aristide participe à l’enfer qui sévit sur cette butte et dans toute la région. Il en sort blessé, meurtri, marqué par ces quatre années de guerre sans pitié et en conserve des séquelles jusqu’à la mort. Pendant ce conflit tragique, Germaine lui donne un enfant André.

Comment survivre dans cette tragédie humaine ? Comment vivre ensuite ?

Le drame humain d’une famille orléanaise dans un cauchemar guerrier !

Les personnages principaux :
 
Le personnage principal est Aristide, un jeune homme issu d’une famille beauceronne vivant près du château de Villeprévost à Tillay-le-Peneux, près de Loigny-la-Bataille. Cette famille a vécu la guerre de 1870 dans ce château transformé en hôpital de campagne par les Prussiens. Son histoire a été relatée dans AUGUSTIN ma bataille de Loigny, publié aux Éditions Dédicaces.

Le roman relate la vie d’Aristide sur la Butte de Vauquois, un haut fait de la guerre, tout près de Verdun, et de sa femme Germaine restée à Orléans. Les aspects affectifs résultant de ces années de guerre sont également évoqués.

Les faits historiques relatés sont véridiques, à tel point qu’un monument commémoratif a été édifié quelques années après la fin de la guerre, avec une participation importante des Orléanais.
Un devoir de mémoire.

La Préface :

Jean-Louis RIGUET s'était déjà attaqué à la guerre de 1870 dans l’Orléanais. Aujourd'hui, en ces temps de commémoration séculaire, il oriente notre réflexion vers la Grande Guerre, celle de 1914-1918, dans la région qui lui est chère.

Il ne s’agit pas réellement d’un roman de guerre. Le sujet ayant maintes fois été traité, mieux vaut savoir y apporter sa touche personnelle, et pas seulement en y incluant le régionalisme et l’esprit de clocher. Il s’agit avant tout pour l'auteur de faire revivre dans les mémoires de l’Orléanais – partant, dans la mémoire collective – le drame humain d’une famille de cette région.

Imagine-t-on vraiment, lorsqu’on est assourdi par le vacarme des batailles et des sonneries aux morts, ce que fut l’existence de jeunes mariés que cette épreuve inhumaine a dû séparer ? Peut-on penser à ce qu’ont réellement éprouvé tous ces jeunes gens comme les autres, sans histoire ni violence, qui ont dû se transformer en machines à tuer et acquérir des automatismes meurtriers que jamais leur vie simple ne leur avait inculqués ?

Aristide, Germaine, des prénoms bien Français, des jeunes gens sans histoire, que la Grande Guerre a su traumatiser, a failli même détruire. À l’heure où des chefs d’État jetaient leurs jeunesses les unes sur les autres, sans conscience ni pitié, comment pouvaient survivre de jeunes couples, dont l’enfant est né en plein conflit, même si le jeune père a eu la chance de revenir de cette terrifiante épreuve ? Comment vivre ensuite ? Telle est la lancinante question qui va se poser au terme d’une hallucinante épopée dont tous les jeunes hommes de France et d’ailleurs n’auraient jamais voulu…

C’est donc avant tout ce drame humain qui transparaît dans cet ouvrage. C’est au cœur de cette tragédie intime que Jean-Louis RIGUET plonge le lecteur, avec des termes simples et précis, mais toujours empreints d’une sagesse humaniste qui seule sait contenir la trame des meilleurs romans s’inspirant de la vérité dans un tel sujet.

Thierry ROLLET
Agent littéraire