Né en 1941 en Périgord, longtemps libraire à Paris, François Perche a publié, depuis son premier livre la Vie en face paru aux éditions Rougerie en 1959, une trentaine d’ouvrages, poèmes ou proses, et dix pièces de théâtre ont été jouées.

A obtenu de nombreuses bourses et résidences, notamment plusieurs bourses du CNL, une mission Stendhal au Chiapas, Mexique.

Partage sa vie entre Paris et un petit port breton.

Se dit volontiers familier du monde. Que ce soit en France, parmi ceux dont la parole est refusée, ou à travers de nombreux voyages, dans les pays méditerranéens, en Chine, en Afrique, et au Mexique où il revient régulièrement, il est toujours à la recherche de l’inconnu, de l’étranger, de ceux qui sont invisibles, en souffrance, attentif à faire entendre leurs voix, à leur donner une résonnance dans ses mots.

Vous venez de m’envoyer de beaux poèmes, des poèmes médités. Ils ont la liberté et tout de même  un sens d’une règle. Vous n’écrivez pas à la légère. Vous me dites dans une trop modeste dédicace que vous avez dix-huit ans. Et cependant je sens que vous avez du métier. Vous aimez écrire et vous allez écrire. Je veux vous dire tout de suite la sympathie d’un vieux philosophe. Gaston Bachelard (Lettre après la parution de La vie en face)

François Perche persiste à écrire de la poésie, envers et contre tout, non que le manque disparaisse, bien au contraire, mais pour combattre le manque, pour permettre à l’homme de s’épanouir pleinement. La poésie est alors nécessaire et l’épreuve de la langue, plus encore.  Lucien Wasselin (Revue-texture)

… même si écrire est « une défaite perpétuelle », c’est aussi un acte de résistance, aussi dérisoire sans doute que les temps où vit le poète, mais le seul moyen qu’il a de « lutter ». Et François Perche sait nous en convaincre tranquillement, profondément.  Joëlle Gardes (Recours au poème)