Kaboul, septembre 2004... Aryana revient dans son pays après de longues années d'exil à Paris. Styliste de formation, elle monte un atelier de couture pour venir en aide à des femmes afghanes pauvres et illettrées dont les confidences, la sagesse et l'humour gouailleur l'aident à retrouver ses repères dans une capitale meurtrie par la guerre, si différente de ses souvenirs d'enfance. Parcourant Kaboul à la recherche de son passé perdu sur les traces de son père disparu dans les geôles communistes, Aryana retrouve la belle Zora, fille de son ancienne nourrice, restée au pays pendant la guerre civile et sous les taliban. Entre Aryana, la Franco-Afghane idéaliste issue de la grande bourgeoisie pachtoune et Zora, née au sein d'une famille hazara, l'ethnie la plus défavorisée d'Afghanistan, se noue une relation complexe sur fond de bouleversements sociaux et d'insécurité croissante, alors que s'intensifie le ressentiment à l'égard des étrangers mais aussi des "laveurs de chiens", ces Afghans revenus d'Europe ou d'Amérique.
Loin des clichés trop souvent associés à l'Afghanistan, Lyane Guillaume signe avec ce roman choc, foisonnant et parfois brutal, de magnifiques portraits de femmes déchirées entre tradition et modernité mais éprises de liberté.
 
 
Commentaires de lecteurs pour « Laveuse de chiens» (Lattès, 2008) :
 
« A lire absolument ! »
 
Agathe, Amazon
 
« Excellente ‘visite’ de l’Afghanistan. Roman puissant... »
 
Taton, 23/06/ 2014
 
« I have just red LAVEUSE DE CHIENS and it was so great ! Now, I really know a lot about Afghanistan »
 
Moongirl-Team Forum
 
« ...De très beaux passages dans ce livre sur l’enfance dans le Kaboul d’avant-guerre et un très émouvant témoignage sur le massacre d’Afshar avec, en arrière-fond, la vie quotidienne dans Kaboul se relevant de ses ruines, rue de la mode, au théâtre ou dans les jardins de Babur. »
 
Folinais, Afghana.org.info le 11/03/2009
 

"Je viens de terminer Laveuse de chiens. J'ai le sentiment d'avoir découvert un autre univers dont je ne soupçonnais pas la violence. Plus qu'un roman, il me semble qu'il s'agit d'un témoignage : est-ce que je me trompe ? Je suis vraiment sidérée... Je brûle d'en reparler avec vous et vais essayer de trouver en librairie ce que vous avez écrit par ailleurs."

                                       Michèle de Lambertye (avocate) Paris le 22 avril 1913

"Je viens de terminer la lecture de Laveuse de chiens, qui m'a totalement absorbé ! Bravo pour ce voyage riche et détaillé dans l'actualité et la culture afghanes. Merci d'avoir su décrire toute la complexité de ce pays et de nous faire voyager dans les mémoires des personnages. Le personnage de Kate m'a fait froid dans le dos ! Ce livre réunit des pensées qui ont beaucoup soutenu et inspiré ce que je couche sur le papier en ce moment." 

                                      Vincent Bozec (chorégraphe), 12 décembre 2012

 
« Ce roman très réaliste nous raconte la tentative de retour à Kaboul d’une Afghane de la diaspora. Avec l’aide d’une ONG, elle tente de créer un atelier de mode qui permettrait à des femmes de vivre décemment.
 
L’idée est louable, mais c’est sans compter avec les vieux démons afghans :
Les luttes ethniques entre Hazaras, Tadjiks, Pachtouns...
Le rôle dévolu aux femmes que la chute des talibans n’a aucunement amélioré...
La défiance, pour ne pas dire la haine que vouent les Afghans demeurés au pays à ceux qui, après l’exil, sont de retour, les « laveurs de chien » et quand on sait combien le chien est impur dans l’Islam...on mesure l’insulte.
Le refus de plus en plus marqué à l’égard des occidentaux et de Bush.
L’auteur nous livre un roman passionnant, documenté et pessimiste. »
Mackie, Babelio le 11/02/2015