Né en 1955 à Rochefort sur mer, en Charente maritime, Philippe Roy est docteur en  histoire, spécialisé dans l’histoire des religions.

          J’ai passé mon enfance au bord de l’Océan, entre Rochefort et la Rochelle, où j’ai suivi mon cursus scolaire et universitaire, en Sciences économiques, et réalisé mes premières expériences professionnelles avant de choisir de vivre en  montagne, dans les Pyrénées ariégeoises.

         Au début des années 1980, j’ai fréquenté les cercles d’études méridionales et médiévales de Toulouse et de la région languedocienne. J’ai par la suite participé aux travaux de l’Institut d’Études Cathares fondé par Charles Delpoux à Toulouse, et animé par Jean Duvernoy, Pierre Durban, Michel Roquebert et d’autres chercheurs investis à cette époque dans les travaux sur le catharisme, avant que la création du Centre National d’Études Cathares de Carcassonne ne regroupe et rationalise dans un cadre scientifique les recherches que le régionalisme occitan et les effets de mode avaient émietté en de multiples orientations plus ou moins fondées. A travers les amplifications ésotériques et la fréquentation passionnée de ces sites marqués par une tentative différente de transcender le destin humain, se dessinait une sociologie de la demande spirituelle dans le monde moderne que Max Weber disait désenchanté dans ses excès productivistes et consuméristes. Durant quelques années, j’ai parcouru les espaces, les centres et les imaginaires actuels d’Orient et d’Occident pour appréhender les mobiles et les horizons de ces nouveaux prophètes qui s’emparaient souvent de l’histoire pour promouvoir, à leur profit ou à celui d’une autre vision du monde, une représentation proprement moderne et compensatoire de nos héritages spirituels.

         J’ai par ailleurs développé un atelier de reliure d’art dans les années 1980, tandis que sous la direction de Pierre Durban, psychiatre-psychanalyste de l’école de C.G. Jung, j’approfondissais les voies de la psychologie analytique et prolongeait l’accès au phénomène humain qui ne sépare jamais le travail intellectuel de l’expérience et de l’éprouvé. Jung a été une référence éclairante dans mes efforts pour aboutir à une anthropologie sensible dans l’exploration des ressorts dynamiques de l’esprit. C’est pourquoi, pour comprendre la quête intérieure de l’Homme, j’ai toujours préféré étudier les dissidences spirituelles et les pensées développées en marge des institutions.

         Dans les années 1990, j’ai été rédacteur pour l’édition et illustrateur en édition d’art.

         J’ai commencé à publier mes travaux dans la même période.

         En 2009, je suis revenu au sein de l’Université, à Toulouse 2 Jean-Jaurès où j’ai obtenu un doctorat en histoire des religions, en soutenant une thèse consacrée à la réception du culte de Mithra dans les provinces occidentales de l’Empire romain (Ier-IVe siècle).

        Je suis chercheur associé au laboratoire de recherche inter-universitaire PLH-Erasme (Équipe de recherche sur la Réception de l’Antiquité : Sources, Mémoire, Enjeux) et chargé de cours en méthodologie de la recherche en histoire.

          J’anime par ailleurs en free-lance un cabinet de conseiller littéraire, d’historien consultant pour les particuliers, les associations et les entreprises et un cabinet de conseil et accompagnement philosophique (voir la rubrique Liens).