J’ai lu et apprécié Éclats de murmures avec ces métaphores économes, ces silences rentrés et ces déambulations dans le rêve et la réalité. Les paysages sont aussi intérieurs. Et les éléments évocateurs d’atmosphères ou de sentiments complexes, ce qui noue l’écriture à l’émotion intense. Le cri n’a pas besoin d’être fort pour être entendu, il suffit de soulever un peu le couvercle du non dit. La traversée se veut dans la beauté des choses, mais elle est happée par ces retors contrariant le calme difficile. Comment pourrait-il en être autrement dans la poésie ?