Colloques dirigés
Colloque de Cerisy, 1983, Ateliers d'écriture
sous la direction de Claudette Oriol-Boyer.
Edition et diffusion 1993 : L'Atelier du texte. Prix : 100 F.
Jean Ricardou, Pluriel de l'écriture.
Claudette Oriol-Boyer, L'art du rat (problèmes de la réécriture).
Bernard Magné, L'écriture desmodromique. Elisabeth Bing, Histoire d'une
pratique, ses postures, ses risques. Jean-Pierre Balpe, L'ordinateur
comme stylo. Françoise Efel, Sur les ateliers d'écriture du GFEN. Andrée
Guiguet, Geneviève Mouillaud-Fraisse, Nicole Voltz, Ateliers d'écriture
etdifférence-références culturelle. Ghislain Bourque, Une activité de
distraction ? Jean Blairon, Logique scripturale du cours de français.
Claudette Lecuyer, Écrire et lire à l'école élémentaire. André
Petitjean, Écrire le théâtre. Marceau Vasseur, La réalisation d'un
film en milieu scolaire.
Colloque de Cerisy,1988, La Réécriture
Actes de l'Université d'Eté, Cerisy-la-Salle
(22-27 août 88) dirigée par Claudette Oriol-Boyer, 219 p.
Edition et diffusion 1990 : L'Atelier du texte. Prix 95 F.
« L'expérience montre que la réécriture
est le véritable enjeu des ateliers d'écriture et que c'est elle qu'il
faut approfondir, théoriquement et pratiquement. C'est pourquoi, dans le
prolongement du colloque de Cerisy-la-Salle organisé en 1983 sur le
sujet des Ateliers d'écriture, il a semblé souhaitable d'offrir un lieu
pour mettre en commun les expériences et acquérir les moyens de mieux
théoriser (et donc de mieux traiter) les problèmes rencontrés : ce fut, à
Cerisy-la-Salle, en août 1988, une université d'été sur le thème de la
réécriture. Ont alterné des pratiques d'écriture en ateliers et des
communications suivies de débats, animés par des chercheurs, enseignants
ou écrivains, ayant tous le désir de comprendre un peu mieux comment on
(ré)-écrit. Nous publions ici les communications faites en séances
plénières ou dans les ateliers.Ont été exposées, certes, les recherches
menées dans le cadre du CEDITEL et de la revue TEM, mais également
celles qui leur servent d'appui.Ainsi a-t-on abordé des problèmes
généraux (théorie de la réécriture, les brouillons d'élèves, les
manuscrits d'écrivains), des pratriques singulières (Perec, Borgès,
Lahougue, Tournier) et des modalités didactiques (pastiches, classes
d'écriture). »
Au sommaire : Claudette
Oriol-Boyer, La réécriture. Claudine Fabre, Les brouillons d'élèves.
Bernard Magné, Perécritures. Michel Lafon,Jorge-Luis Borges ou le
travail du texte. Jean Lahougue, Relecture etréécriture de La Méprise.
Daniel et Nicole Bilous, La manière deux.Nicole et Daniel Bilous,
Grammaire et Variations. Arlette Bouloumié, Les réécritures de Michel
Tournier. Henri Lucas, Atelier « Écrire en classe ». Paul Recoursé, La
classe d'écriture mode d'emploi.
Colloque de Grenoble, 1992, La Traduction littéraire
DirectionOriol-Boyer Claudette, Ladmiral Jean-René.
Colloque de Grenoble, janvier 1995, Ecrire à l'Université I
sous la direction de Claudette Oriol-Boyer et Nicole Bajulaz-Fessler.
Edition et diffusion 1996 : L'Atelier du texte. Prix : 100 F.
Depuis longtemps, dans les université américaines, existent des départements de Creative Writing, ou enseignent des écrivains.
Certains journalistes laissent volontiers
entendre qu’en France il n’existe rien d’équivalent. Pourtant depuis
quelques années des ateliers d’écriture se sont développés en tous
lieux. Dans les universités, certains enseignants-chercheurs s’y sont
intéressés.
Quel rôle les universités jouent-elles déjà en ce domaine ?
Quelle peut être la spécificité de leur apport en ce qui concerne la recherche et la formation ?
Des universitaires français et étrangers
se réuniront pour répondre à ces questions. Ils exposeront les pratiques
mises en place avec les étudiants, leurs appuis théoriques, leurs
enjeux, leur insertion institutionnelle, leurs débouchés.
L’articulation des diverses pratiques d’écriture sera interrogée.
Le partenariat écrivain-enseignant également.
Sans pour autant limiter la réflexion aux
pratiques d’écriture littéraires ou artistiques, on s’interrogera sur
leur place dans la formation générale d’un étudiant quelle que soit sa
discipline.
Les contributions théoriques au colloque s’orienteront selon plusieurs axes :
– Problèmes théoriques : théories de l’écriture et théories du texte
– Modalités, enjeux, insertion institutionnelle, perspectives des enseignements d’écriture
– Problèmes concrets posés par les pratiques d’écriture et leur didactique
– Le partenariat enseignant-écrivain
– Les conditions de possibilité d’une formation de formateurs dans le domaine de l’écriture
– Les conditions de possibilité de divers diplômes (dess, dea, etc.)
Colloque de Grenoble, avril 1996, Le texte et son commentaire
sous la direction de Claudette Oriol-Boyer (Univ. de Grenoble III)
Colloque de Grenoble, décembre 1996, Ecrire à l'université II
sous la direction de Claudette Oriol-Boyer (Univ. de Grenoble III)
Colloque de Grenoble, janvier 1998, Perec et l'image, 16-17-18 janvier 1998.
sous la direction de Claudette Oriol-Boyer (Univ. de Grenoble III, Bernard Magné (Univ. de Toulouse-Le-Mirail)
Publié in Revue Un cabinet d'amateur, n° 7/8, 1998, Presses Université du Mirail, 160F.
Le mercredi 25 avril 1979, Georges Perec embarque au Havre à bord du porte-conteneurs Le Lafayette.
Destination : New-York, où il doit effectuer, avec Robert Bober,
plusieurs repérages pour un film sur Ellis Island, où étaient installés
les services de l’immigration des États-Unis.
Au cours de cette traversée, il prend plusieurs photos Polaroïds.
Un an plus tard, il confie au peintre
Jacques Poli 39 polaroïds, avec le projet d’un livre commun, autour de
« Treize ancrages dans l’espaces ». Avec tant d’autres, ce projet sera
brutalement interrompu par la mort de l’écrivain le 3 mars 1982.
Autour de ces 39 Polaroïds, Jacques Poli a
imaginé une exposition en demandant à 39 plasticiens de présenter un
travail s’inspirant librement des photographies. Un numéro spécial de la
revue TEM, Texte en main sert de catalogue à l’exposition. Il
contient, en plus des photos de Perec et des œuvres des plasticiens, dix
textes d’écrivains rédigés à partir des polaroïds. Inaugurée au musée
de l’Ecole des Beaux-Arts de Rouen, l’exposition viendra à Grenoble au
mois de janvier 1998.
A cette occasion, le CEDITEL a organisé un colloque sur Perec et l’image.
Y sont notamment débattues les relations entre l’écriture de Georges
Perec et divers objets iconiques, en premier lieu, bien évidemment, la
photographie – domaine jusqu’ici fort peu abordé dans les études
perecquiennes – sans pour autant exclure la peinture ou le cinéma. Ce
colloque permet de réunir les spécialistes reconnus de l’œuvre de
l’écrivain, certains des artistes qui ont collaboré avec lui et la
plupart de ceux qui ont accepté de travailler – par l’image ou le
texte – pour l’exposition. Ainsi ont pu être interrogés et éclairés les
parcours multiples et divers qui ont permis à chacun de tracer, d’un
domaine à l’autre, son itinéraire personnel en référence à l’œuvre de
Georges Perec. D’une telle confrontation, celle-ci ne pourra que sortir
enrichie et confirmée dans son statut de véritable œuvre ouverte.
Colloque de Grenoble, mai 2000, L'écriture à contraintes, 25-26-27 mai 2000
Direction Claudette ORIOL-BOYER (Ceditel) Univ. Stendhal-Grenoble 3
Daniel BILOUS (Ceditel) Univ. de Toulon & du Var
Avec la collaboration des revues : TEM (Texte en Main) et Formules (Revue des littératures à contraintes)
Canons, "règles de l'art", nombres,
"gênes exquises" (Valéry), consignes, contraintes dures, critères de
réalisation…: sans toujours se recouper entièrement, les termes ne
manquent pas pour désigner ces lois, tantôt simples, tantôt d'une
complexité redoutable, auxquelles celui qui prend la plume a de tous
temps accepté de se plier, non content d'obéir aux impératifs de sa
langue. Des Grands Rhétoriqueurs à l'Oulipo en passant par les
Classiques, le Parnasse, Baudelaire ("les bénéfices éternels de la
contrainte") et, plus près de nous, par Roussel, Ponge ou Perec, force
mouvements ou artistes illustrent cette indéniable soumission
volontaire. Très loin de brider l'inspiration ou de brimer la
spontanéité, la règle, pour ceux-là du moins, agit comme le stimulus de
leur créativité.
Cette question des règles demeure
toutefois, comme on sait, l'objet d'une querelle séculaire, plus âpre
aujourd'hui que jamais, avec les partisans d'une "totale liberté en
art". Et rien n'étant simple, le clivage, dans les faits – chez ceux qui
vivent l'écrire – admet bien sûr des contradictions internes :
suffit-il de prôner une règle pour faire vraiment ce qu'elle exige,
suffit-il de récuser les règles pour en exempter complètement sa
pratique ? Si la contrainte permet d'écrire, que permet-elle de lire?
Ouvert à tous, praticiens et chercheurs,
regroupant théoriciens, écrivains enseignants et animateurs d'écriture,
le colloque a exploré un champ qui ne se limitait heureusement pas au
domaine littéraire. En décrivant les pratiques (des ateliers d'écriture,
notamment, sont prévus), il s'est agi de mieux cerner le statut et la
place des contraintes dans un processus de production – que la visée
dominante soit artistique ou fonctionnelle –, d'observer et de mieux
comprendre la dialectique entre un protocole et ses applications, de
mesurer l'empire des règles et les enjeux de leur dépassement.
Car écrire, cela s'apprend, et les contraintes ont leur rôle à jouer dans cet apprentissage.
Une large part a été faite à leur potentiel didactique.
Colloque de Cerisy, juillet 2011, Ateliers d'écriture littéraire
sous la direction de Claudette Oriol-Boyer et Daniel Bilous
Editions Hermann 2013. Prix 32 €
Ce colloque international réunit
écrivains, chercheurs, enseignants, tous animateurs d’ateliers, pour
faire le point et témoigner de ce qui se fait en France mais aussi
ailleurs en matière d’ateliers d’écriture littéraire. Sont publiés leurs
communications (suivies de discussions) et les comptes rendus des
ateliers d’écriture qu’ils ont animés tout au long du colloque. L’
accent est mis sur les questions théoriques et sur les renouvellements
créatifs permis, à tous les niveaux, par ces pratiques d’écriture
artistique : approche des textes objets d’art, didactique de la
littérature, rapport au langage, à soi et aux autres. On peut voir la
diversité des voies empruntées par une démarche de plus en plus reconnue
grâce aux luttes obstinées menées par ses défricheurs depuis plus de
quarante ans (y prennent part Anne Roche, les représentants d’Elisabeth
Bing, le GFEN, l’Oulipo, Claudette Oriol-Boyer pour la France, Cole
Swensen pour les États-Unis) puis par leurs successeurs (y participent
les co-directrices de deux colloques universitaires récents, sur des
sujets apparentés : Carole Bisenius-Penin, colloque 50 ans d’Oulipo, mai
2010, universités de Paris 4/Metz, et Violaine Houdart-Mérot, colloque
Pratiques d’écriture littéraire à l’université, décembre 2010,
université de Cergy-Pontoise). Ce colloque de Cerisy, tenu en juillet
2011, s’inscrit dans la suite de deux autres, organisés également à
Cerisy par Claudette Oriol-Boyer : celui de 1983, le premier jamais
consacré aux ateliers d’écriture, et celui de 1988, centré sur La
Réécriture, enjeu majeur de ces pratiques.
TABLE DES MATIÈRES
TABLE DES MATIÈRES
Préface : Daniel Bilous et Claudette Oriol -Boyer
COMMUNICATIONS
Histoires et problématiques des ateliers d’écriture
Défrichages et avancées
Claudette ORIOL-BOYER : Ateliers d’écriture, 30 ans après: mémoires d’un parcours entre théories et pratiques
Jacques JOUET : Rumination de l’atelier d’écriture
Anne ROCHE : Écrire ou faire écrire : faut-il choisir?
Cheminements associatifs et scolaires
Alain ANDRÉ (Aleph ) : Accompagner vers la création littéraire
Michel et Odette NEUMAYER (GFEN) : Prendre l’option d’autrui: un défi pour les ateliers d’écriture
Isabelle MERCAT-MAHEU: 1968-2011. Chemin parcouru aux ateliers « Elisabeth Bing »: ce qui perdure, ce qui a changé
Pierrette EPSZTEIN : Un peu plus haut que soi. Projet pédagogique mené avec une classe de 4ème aménagée
Ateliers d’écriture en français langue étrangère
Teresa KWASNA (Pologne) : Les ateliers d’écriture dans l’enseignement du français en Pologne
Mohammed MEKHNACHE !Algérie) : Le texte littéraire dans le projet didactique. Pour une écriture créative
Ana MORAES (Brésil) : Les ateliers d’écriture au Brésil : histoire d’une adaptation linguistique et culturelle
Emanuela COCEVER (Italie) : Écriture en atelier et élaboration de l’expérience professionnelle (dans les métiers de l’éducation et de l’action sociale)
Georgia MAKHLOUF (Liban) : Kitabat, questions d’écriture et ateliers d’écriture au Liban
Table ronde/discussion : Les ateliers d’écriture en français langue étrangère
Formation des animateurs
Christine DUMINY-SAUZEAU : Modéliser l’atelier d’écriture littéraire pour former des animateurs
Michèle PRINCE (Québec) : Insertion d’un atelier dans une démarche didactique complexe
André BELLATORRE : La métalepse, opérateur privilégié dans la formation d’animateurs d’ateliers d’écriture
Ateliers d’écriture à l’université
Inventions d’ateliers.
Jean-Benoît PUECH : Inventer des écrivains
Gaëtan BRULOTTE (Québec) : Le haptisme en atelier d’écriture
Daniel BILOUS : Pour un atelier mimétique (Autour des Récréations postales de Mallarmé
Écrire en ateliers pour le théâtre, le cinéma, la bande dessinée
Marie BERNANOCE : L’atelier d’écriture théâtrale entre besoin et refus de la contrainte
Luc DELLISSE : Une écriture à double détente : le scénario en atelier
Guth JOLY : Les jeux du Je : déblocage et désobéissance
Aujourd’hui et après… quels cursus ?
Carole BISENIUS-PENIN : Ecriture à contraintes et processus de création à l’université
Violaine HOUDART-MÉROT : Du texte désirable à l’exploration des possibles : une autre approche de la littérature à l’université
Françoise WECK : L’atelier d’écriture poétique comme lieu politique de résistance à la fatalité contractuelle de la langue
Cole SWENSEN (Etats-Unis) : Les ateliers d’écriture aux États-Unis
Table ronde/bilan
ATELIERS D’ECRITURE, COMPTES RENDUS
Alain ANDRÉ : L’autobiographie, pratique de la vélocité
André BELLATORRE & Sylviane SAUGUES : Écrire avec Christian Oster
Marie BERNANOCE : Le cadavre exquis théâtrale
Emmanuel BING : La fabrique de la proposition
Carole BISENIUS-PENIN : Ateliers d’écriture Oulipo : autoportrait
Gaëtan BRULOTTE : Atelier d’écriture haptiste
Luc DELLISSE : Atelier de scénario : l’implexe des personnages
Christine DUMINY-SAUZEAU : Écriture en atelier, de la pratique à la conceptualisation
Violaine HOUDART-MÉROT : Bégaiements à la manière de Gherasim Luca
Marianne JAEGLÉ : Je consomme donc je suis
Guth JOLY : Écrire avec les images, dessiner avec les mots
Anne ROCHE : L’art de la copie. A partir d’Alain Fleischer
Françoise WECK : Écrire des « poèmes incorrects » avec Katalin Molnár
Biobibliographies des auteurs